Le stade vaut par sa présence en ville. Au lieu d’être confiné (comme aujourd’hui), il devient le point fort d’une « pièce urbaine », constituée par le sport et le loisir, s’étendant de la ville jusqu’à l’autoroute et structurant tout le Nord-Ouest lausannois. De grandes valeurs immobilières et très bien situées, les terrains de la Pontaise sont une ressource précieuse pour le développement de la ville. La route des Plaines-du-Loup, réaménagée sous forme d’allée arborisée devient le trait d’union de tous les terrains compris entre le Valentin et la Blécherette.
Formant un grand « Parc des Sports », tout le secteur est ouvert au public et à la promenade. Seul le périmètre immédiat du stade doit être clos durant les manifestations (à la manière d’un parc entouré de grilles). Le projet se limite sciemment à l’exploitation maximale de l’existant, soit 600 places supplémentaires (en ajoutant un rang de sièges en périphérie des virages). Au-delà la structure du gradin devrait être agrandie, avec un saut d’échelle considérable dans l’intervention et son coût. Ce choix économique permet de concentrer les moyens sur la couverture, le centre multifonctionnel et l’aménagement du sol.
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