L’économie comme moteur de projet.
La position et l’orientation de la patinoire par rapport à son contexte permettent le dégagement d’un parvis généreux. Son impact scénographique comme porte de la ville s’allie à sa nécessité fonctionnelle pour l’usage de la patinoire elle-même. Une seule et même toiture simplement rabaissée gère les deux situations pendant et après les Jeux Olympiques en passant de 10’000 à 5’000 places.
Les éléments provisoires, façade, gradins, étayage, se concentrent sur un seul côté de la patinoire et sont tous réutilisables ou recyclables, répondant ainsi au critère d’écologie désormais cher à l’idéal olympique. Tout le reste est conservé pratiquement intact. Des procédés de préfabrication sont utilisés pour tous les éléments répétitifs du projet, vestiaires, gradins, éléments porteurs et enveloppe, afin d’optimiser les coûts. L’espace défini offre une grande polyvalence moyennant des transformations minimales, gradins provisoires, praticables, caisses mobiles. Une économie fonctionnelle est garantie par la concentration des espaces « servants » du programme en sous-sol. Le rez-de-chaussée, de plain-pied est entièrement consacré au public. Le projet propose de limiter la part des investissements consacrée aux seuls JO, favorisant les intérêts de la collectivité à terme. Cet objectif fondamental du projet a promu une solution où cet investissement « perdu » est inférieur à 10% du budget total.
Coupe J.O / Coupe définitive