Salle Perrier
Le nouveau quartier de la gare des Eaux-Vives définit une nouvelle centralité au coeur d’un tissu largement hétérogène et en manque de repères. En rupture à la fois avec l’îlot du XIX ème et les grandes barres des années 60, le projet fortement orienté se lit comme une plateforme, l’espace public accueillant une série de bâtiments de part et d’autre d’un axe central.
Le skyline en redents des lots D et E renforce l’identité de ces bâtiments et offre une transition formelle entre la Nouvelle Comédie et le reste du quartier. Ces découpes trouvent leur origine dans les besoins divergents en circulations verticales entre bureaux et logements et permettent d’introduire des typologies d’angle plutôt que traversantes, qui exploitent de manière optimale la profondeur de 16,5m des immeubles.
Chaque cage d’escalier distribue entre quatre et cinq appartements par niveau, réduisant leur nombre de 50% au bénéfice de plateaux de bureau généreux et bien proportionnés, ainsi que des surfaces commerciales mieux exploitables au rez. L’économie en noyaux de distribution compense largement le volume non construit, garantissant une grande variété d’appartements et une flexibilité pour une reconversion future. La plupart des appartements bénéficient d’une zone jour orientée sur deux faces avec une cuisine et un séjour situé en pivot autour d’une loggia d’angle.
La matérialité de la façade en plaques de verre teinté lui confère une certaine préciosité en dialogue avec la Nouvelle Comédie tandis que son calepinage permet la lecture des niveaux et du programme. Le rythme et la dimension des ouvertures s’adaptent aussi bien à la domesticité du logement qu’à l’administratif des bureaux, entre neutralité et détermination, entre modestie et représentation.
Plan de situation
Bureaux, étage 4
Logements, étage 4
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