Dans un parc au bord du Léman, la Fondation Françoise Siegfried Meier accueille des artistes en résidence pour leur offrir les meilleures conditions possibles : hors contrainte, l’architecture se donne les moyens d’une « parenthèse onirique ».

La faible densité permet de fusionner paysage, végétation et constructions. Pour cela, le projet met en scène une succession de seuils minéraux et végétaux (vérandas, couverts, jardins, arbres, murs, chemins, places, menuiseries fixes ou mobiles) ajustant les transitions entre nature et bâti, intérieur et extérieur, public et privé. Au rythme de leur travail et des saisons, les résidents bénéficient à leur gré d’une grande intimité aussi bien que de lieux de rencontre, d’expositions ou de performances. Dès son ouverture, les artistes et le public se sont facilement approprié ce lieu privilégié, où l’activité culturelle s’accorde une oasis contemplative, immergée dans le paysage.